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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 10:36

Après le Choeur des 4 Vents qui se produit avec le Trio Consonance, piano, violon, violoncelle :

DIMANCHE 22 JANVIER à 16H30

(très beau programme de la période "romantique": Schubert - Schumann - Dvorak - Fauré)

 

 

DIMANCHE 29 JANVIER à 16H

Jean-Pierre MAUDET, titulaire de l'orgue de la Cathédrale de Vannes,

s'installera à la console de l'orgue Waltrin-Heyer-Debierre de St Gildas d'Auray.

Il interprétera des oeuvres de BACH (1685-1750) et de FRANCK (1822-1890).

 

Le choix musical commence par le célèbre "Cantor de Leipzig", tel que l'on a fini par surnommer Jean Sébastien Bach, parce que grande furent son influence et sa production musicale en cette ville.

Mais c'est à la Cour de Weimar, que Bach s'illustra pour ses compositions pour orgue. Il y disposait de deux orgues, dont un - celui de la Schlosskirche - l'église du Chateau, qui lui convenait parfaitement, avec un pédalier de trente deux pieds. Pour autant, il n'en est pas le titualire officiel!

 

Il est important de souligner que la période baroque est considérée s'achever en 1750, année de la disparition de JS Bach. Son génie poussa si loin la musique en inventivité mélodique, que probablement une nouvelle ère de création s'installa dans le temps. 

 

Avec César FRANCK, Jean-Pierre MAUDET introduira un autre style musical...En plein19ème s, la facture d'orgue a profondément évolué, et l'orgue cherche à rivaliser avec l'orchestre symphonique. Des techniques nouvelles élaborées par les facteurs d'orgue le lui permettent, et César FRANCK en tout premier lieu créera un répertoire d'orgue novateur et resté de tout premier plan dans l'histoire organistique.

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 10:42

L'AG annuelle  s'est tenue salle Bourdeloy à Auray (non loin de l'église) à 10 h 30:

 

Outre les rapports habituels à la vie de l'association (rapport moral du Président, compte-rendus d'activité et financier de l'année 2011), le Pdt Gaston Riguidel a appelé :

- continuer à mobiliser les "Amis de l'Orgue Waltrin", intensifier le nombre des adhérents.

- rechercher au sens pluriel l'élargissement de la notoriété de l'orgue historique d'Auray,

- augmenter et fidéliser les adhérents,

- construire une vie musicale accentuée en 2012, même si l'instant phare sera de nouveau la venue de l'Orchestre Paul Kuentz, des séquences musicales autour de l'orgue sont possibles...

- les travaux électriques et de sécurité sur la tribune, et autour de l'orgue, ont reçu un écho très favorable de la part de la Mairie pour une réalisation dans les prochains mois.

 

L'association a besoin de la présence non seulement des adhérents d'aujourd'hui, mais aussi de tous les mélomanes potentiels qui souhaitent que St Gildas d'Auray attire des auditeurs, pour promouvoir ce lieu de prestige pour notre Cité Alréenne.

 

Les cinq concerts "du marché" en 2011 ont attiré 1300 mélomanes, dont 400 pour le concert HAENDEL (concertos pour orgue avec Michel Jézo aux claviers, et l'Ensemble Instrumental Paul Kuentz).

 

Il a été confié à Mr Albert Garin le soin de préparer un triptyque dans l'Eglise, afin de présenter le volet historique de l'orgue Waltrin-Heyer

 

 

 

 

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 10:36

(HEYER, Carl Awald Jules, 1818-1900)

 

Ce facteur d’orgue a apporté sa science et son génie à l’orgue d’Auray, derrière Humbert Waltrin son concepteur initial.

Né le 9 Mars 1818 à Ober-Schonfeld (aujourd'hui Krasnikgorny en Pologne), Carl, Ewald, Julius HEYER quitta jeune homme sa Silésie natale. On le retrouve en 1847 à Quimper, où il travaille en 1847 et 1848 à la construction des grandes orgues de la cathédrale Saint-Corentin, sous la direction du célèbre facteur Aristide CAVAILLE-COLL (à qui l'on doit notamment les grandes orgues de Notre-Dame de Paris ).

Une fois ce chantier terminé, et déjà bien au fait de son art qu'il avait très probablement étudié dans sa région natale, il reste à Quimper et s'installe à son compte dès 1849.

De 1850 à 1893, J. HEYER a construit et restauré plus d'une trentaine d'instruments, principalement dans le Finistère, mais aussi dans les Côtes d'Armor et le Morbihan..Selon les témoignages de l'époque, il jouissait d'une « réputation justement méritée ».   

Aujourd'hui il est reconnu que Jules HEYER a toujours fait preuve dans ses travaux « d'un savoir-faire et d'un art consommés », et que ses instruments sont « d'une facture exemplaire de qualité et de solidité ». « Il mourut cependant sans ressources, le 5 Janvier 1900, au couvent des Augustines de Pont-L'Abbé ». En 2000, le Conseil municipal de Quimper décidait d'attribuer son nom à l'une des rues de la ville, à l'égal de son illustre compatriote Copernic.  

Extrait de la revue« orgues nouvelles », automne 2011

« …Le jeune Aristide Cavaillé se voit commander en 1836 trois orgues pour Pontivy, Lorient, et Dinan. Il reconstruira ensuite les orgues de Rennes, Saint Brieuc, St Malo, et en 1847 Quimper…où il sera accompagné de Carl Awald Jules Heyer, originaire de Breslau en Silésie. A la fin du chantier, loin de son pays, Jules Heyer, préfère Quimper (à Paris), il ouvre son propre atelier rue saint Marc. Protestant, Il se convertit au catholicisme avec pour parrain l’organiste de la cathédrale de Quimper Jean Baptiste Lack. Il construit aussitôt le petit orgue du séminaire de Pont Croix, avec un buffet noir orné d’un filet doré.

Un journal de Quimper « le département va pouvoir s’affranchir de Paris, dont les prix ne s’accordaient point avec les ressources de nos fabriques »…

Il construit un orgue pour l’hôpital Gourmelen, puis les instruments de St Mathieu de Quimper 1850, St Joseph de St Pol de Léon 1852, Ploaré 1855, Crozon 1857, Guipavas 1860, Brélevenez 1862, PLouzevédé 1864, Prat 1866, Lesneven 1869, Le Conquet 1872, Morlaix 1874, Riec 1876, Pleyben 1877, Rumengol 1878.

S’ajoutent (à cette liste) Auray, Morlaix (Ste Melaine et St Martin), St Thégonnec, Hennebont, Carnac, Plougastel-Daoulas, Kergoat, cathédrale Quimper (orgue de chœur)…Il cédera son entreprise et sa clientèle à 75 ans, à la Maison Claus de Rennes. »

 

 

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 09:40

Ci-dessous un document que vous pouvez copier sur votre ordinateur (copier-coller), ou recopier à votre convenance.

Merci d''avance pour votre soutien à nos projets.

 

Amis de l’Orgue St Gildas d’Auray

 

Bulletin d’adhésion

Année 2012

 

 

Nom, Prénom :

...............................................................................................................................

Adresse :

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...............................................................................................................................

...............................................................................................................................

Téléphone :

..........................................................

E-mail :

...............................................................................................................................

 

 

 

o Souhaite renouveler sa cotisation.

o Souhaite adhérer à l’Association des Amis de l’Orgue de St Gildas

d’Auray.

 

Je verse une cotisation de ……… euros (10 € minimum).

 

 

Bulletin à renvoyer à :

Association des Amis de l’Orgue de St Gildas d’Auray

Chez Gaston RIGUIDEL

16 rue Jules Verne

56400 AURAY

Chèque

 

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 15:34

 

L'Eglise St Gildas accueille les "Quatre Vents" le dimanche 22 janvier à 16h30.

Le programme comportera des oeuvres de Schubert, Schumann, Dvorak, Fauré...

 

Ce Choeur mixte composé d'une cinquantaine de chanteurs expérimentés, sous la magie de la direction musicale distillée par Annie GUILLAS, a déjà ravi en novembre 2008 les mélomanes alréens et d'autres lieux environnants!  

 

L' accompagnement instrumental sera assuré par le trio "Consonance" , constitué d'Ana Inès Agazzi au piano, Christine Barson au violoncelle, et d'André Delneufcourt. Cet ensemble instrumental excelle en particulier dans le répertoire romantique, et s'est illustré à plusieurs reprises récemment au Pays de Lorient.

 

En avant première, voici le site internat du Choeur, où vous pourrez - en écoute musicale - avoir un avant-goût prometteur d'un très bon concert alréen, lorsque nous aurons tourné la page de Noël!

 

http://choeur4ventsriantec.pagesperso-orange.fr/

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 10:03

port-st-goustan.jpg

Géographie. Limitrophe de Crach au sud, de Brech au nord, de Pluneret à l’est, Auray s’est développé sur un promontoire surplombant un méandre d’une rivière du même nom en aval, mais appelée le Loch en amont. Aujourd’hui, comme le pays qui l’entoure, la ville vit essentiellement de l’ostréiculture, de la plaisance et du tourisme. Grâce à son patrimoine bien conservé, elle est l’une des huit cités bretonnes qualifiées de « Ville d’art et d’histoire ».

Une ville, deux paroisses. Idéalement situé à une quinzaine de kilomètres de la mer, proche d’un riche arrière-pays, la cité connaît un commerce très actif sous l’Ancien Régime, la plaçant parmi les premières de Bretagne. Les céréales sont exportées vers Nantes, le vin provient de Bordeaux. La ville est divisée en deux paroisses distinctes séparées par la rivière, mais en parfaite adéquation : d’un côté St Gildas avec ses commerces, de l’autre St Goustan avec son port. Pour relier les deux rives, un premier pont est bâti au 13e siècle à l’emplacement d’un gué utilisé à marée basse. L’importance du courant nécessite toutefois plusieurs reconstructions, dont celle de 1752 donne l’aspect actuel de quatre arches s’appuyant sur d’imposants parapets en éperon. Un droit d’octroi est perçu jusqu’en 1920 pour la traversée. Site stratégique, manifesté par une tragique bataille en 1364 (voir à BRECH), un important château est construit à partir du 13e siècle par le duc de Bretagne, qui y séjourne régulièrement. Après la réunion du duché à la France, il est démantelé. Il n’en subsiste aujourd’hui que les contreforts ombragés, que longent les rampes du Loch, d’où la vue sur St Goustan est magnifique. Des pierres du château sont notamment réutilisées pour la construction de la tour du Loch, destinée à surveiller les navires entrant dans la rivière. 

La paroisse St Gildas. Elle doit son nom à un prieuré du 12e siècle qui dépend de la fameuse abbaye bénédictine de la presqu’île de Rhuys. L’église actuelle est reconstruite entre 1623 et 1641 sur l’ancien prieuré. Le clocher de la tour carrée à trois étages n’est toutefois achevé qu’en 1701. Dominant toute la ville, il sert de modèle dans la région. A l’exception de deux porches de style Renaissance et baroque, l’édifice est d’une grande sobriété. A l’intérieur, le contraste est saisissant avec l’imposant retable du maître-autel. Marbres, dorures et peintures se côtoient dans un fastueux décor de colonnes, frontons et sculptures. Dans la tribune du fond, le buffet d’orgue de Waltrin date de 1761. Près de l’église, les halles sont reconstruites après 1905, sur d’anciennes du 14e siècle. Celles-ci, appelées également la Cohue, possèdent une charpente de bois soutenant un immense toit de chaume. La cour de justice royale de la sénéchaussée d’Auray siège à l’étage jusqu’à la Révolution. Un peu plus loin, l’hôtel de ville constitue le troisième édifice public important. Inspiré de celui de Rennes, il est bâti en 1776 en pierre calcaire et non en granit, avec un fronton néo-classique et un haut beffroi à deux étages. Les rues adjacentes sont depuis toujours très commerçantes et animées. Au 17e siècle, la rue du Sablen (aujourd’hui rue Barré) possède trois auberges en enfilade : Le Cochon fidèle au n°1, Le Cheval Blanc au n°3, où est arrêtée Marion du Faouët en 1748, Les Trois Marchands au n°5. La ville dispose aussi de nombreux hôtels dont Le Lion d’Or, La Poste et Le Pavillon d’en Bas, existant toujours près du pont. A la même époque, plusieurs édifices religieux s’élèvent : l’Hôtel-Dieu Notre-Dame, la chapelle de la Congrégation, l’église des Cordeliers ou du Père-Eternel, où sont installées en 1835 les stalles de la Chartreuse. Par contre, la chapelle Ste Hélène, encore appelée de la Miséricorde ou de l’Hôpital en raison de la proximité de l’Hôtel-Dieu, remonte au 15e siècle. Quant à la Commanderie du St Esprit, elle est le plus ancien édifice encore existant à Auray : 13e siècle. Le bâtiment est imposant avec ses 40m de long, sa charpente, ses arcades en ogive. Bien que fondé à Montpellier, l’ordre hospitalier du St Esprit tient ses assemblées générales à Auray. Après la Révolution, l’édifice sert d’hôpital puis de caserne. Rue du Jeu de Paume, une nouvelle prison est achevée en 1791, avec deux vastes cachots au rez-de-chaussée, qui sont vites surpeuplés pendant la chouannerie. Depuis 1989, elle abrite le Musée de l’Histoire du Pays d’Auray. De nombreuses maisons des 16 et 17e siècles à colombages sont encore visibles rue du Lait, rue du Belzic, place aux Roues, rue du Château...

 

 

La paroisse St Goustan. Les premiers aménagements du port remontent au 14e siècle. Les navires sont alors armés pour la pêche à la baleine ou à la morue. Aux 16 et 17e siècles, St Goustan est le troisième port breton par son trafic de marchandises. La rivière est canalisée en 1614, le Quai-Neuf est construit en 1749. Près de ce dernier, la croix de St Fiacre, dite de l’Enfer, marque l’emplacement d’une ancienne léproserie. Un quai porte le nom de Benjamin Franklin, diplomate débarqué à St Goustan en décembre 1776 pour demander au roi de France un soutien aux indépendantistes américains. Quai Martin, sur l’autre rive du Loch en St Goustan, trois fontaines permettent l’alimentation en eau des navires. La pittoresque place St Sauveur constitue le débarcadère avec ses pavés bombés. De là, les ruelles montent par larges marches vers la haute-ville, où domine l’église paroissiale St Goustan ou St Sauveur. Presque toutes les maisons du quartier remontent aux 15 et 16e siècles, avec colombages et encorbellement. Inaugurée en 1863 par Napoléon III, l’arrivée du chemin de fer a progressivement supplanté l’activité du port. Elle nécessite notamment la construction en amont du viaduc de 200 mètres de long, avec dix arches s’élevant à près de 30 mètres au-dessus de la rivière. De nos jours, St Goustan reste une escale appréciée des plaisanciers et du St Sauveur, goélette restaurée et transformée en musée.

Seigneuries. Siège d’une sénéchaussée, Auray est aussi celui de l’une des deux juridictions seigneuriales dépendantes du comté de Largouet. Aujourd’hui son territoire comprend deux manoirs autrefois en Brech : celui de la seigneurie de Moncan bâti en 1658 dans l’actuelle rue de l’Abbé Martin, et celui de Talhouet-Salo rebâti en 1840 à Kerplouz. Le village de Kerleano dépend aussi de Brech. Il y naît en 1771 le chef chouan Georges CADOUDAL, dont les ossements sont conservés dans un mausolée blanc de forme circulaire.

 

 

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 09:29

Pour démocratiser un instrument, rien de tel que de l'ouvrir au public. Pendant la saison estivale, c'est dans ce but que les Amis de l'orgue de Saint-Gildas proposent chaque jour de marché un concert d'orgue gratuit d'une petite heure...

Mettre la musique à porter de tous... C'est l'idée que souhaite véhiculer la toute nouvelle association des Amis de l'orgue. Créée à la fin de l'année 2010, elle a pour mission première d'intégrer l'orgue de l'église Saint-Gildas dans le tissu artistique et musical du pays d'Auray. En organisant chaque été depuis trois ans le cycle «l'orgue s'invite au marché», les passionnés ont ainsi peu à peu amené les gens vers la musique sacrée. Dans la foulée, ils ont créé l'association pour officialiser l'événement mais aussi pour donner à l'orgue la place qu'il mérite. Une place défendue notamment par Paul Kuentz, célèbre chef d'orchestre et membre prestigieux de l'association alréenne. Pour la troisième saison, l'église Saint-Gildas accueillera donc tous les lundis, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 22août, un concert d'environ une heure. «Il ne faut pas que cela soit trop long, pour que les gens s'y intéressent. De toute manière, les spectateurs choisissent de rester plus ou moins longtemps. Ils sont libres, l'église est ouverte. Ils peuvent écouter un morceau, plusieurs, ou tout le concert. C'est gratuit», explique Gaston Riguidel, l'un des organistes attitrés de l'église.

Un CD enregistré en live

Le programme de l'été permet de présenter les multiples facettes de l'orgue à travers sept concerts de style différents ou se mêlent tradition solo, orchestre, trompette et bombarde, avec en point... d'orgue un rendez-vous exception pour le concert inaugural de l'association le 25juillet. Accompagné par l'ensemble Paul Kuentz, Michel Jézo proposera trois Concertos de Haendel. M.François, l'un des techniciens son du «Jour du seigneur» réalisera pour l'occasion un CD en live qui sera vendu l'an prochain pour une somme modique aux membres de l'association, qui en compte actuellement une bonne cinquantaine. Les amis de l'orgue travaillent également en collaboration avec un historien, qui fouille actuellement dans les archives afin de réaliser un triptyque qui présentera retracera l'historique, expliquera la liturgie et donnera un plan de l'instrument. Ce matin, les mélomanes avertis ou néophytes pourront profiter du talent de David Le Bourlot, vers 11h15. Les autres lundis seront animés par Christophe Gauche et Claude Legal le 18juillet, Philippe Bataille et André Le Meut le 1eraoût, Sébastien Avril le 8août et Jean-Pierre Maudet le 22août.

  • Véronique Le Bagousse (copyright Le Télégramme)

 

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 15:54

 abbé avec sa crosse st Gildas 

Ce saint est fêté le 29 janvier.

Gildas est né à la fin du Ve siècle dans une famille écossaise. Il fut instruit très jeune à la religion par le moine Iltud, à Llancarvan au Pays de Galles. Il prend l’habit à quinze ans dit-on. Il prêche beaucoup en Ecosse et en Irlande. Il aurait aussi voyagé jusqu’en Italie.

Puis au début du VIe siècle, le moine Gweltas (Gildas) quitte la Grande-Bretagne (Pays de Galles), dans le cadre des grandes migrations vers notre Armorique. Il se fixe sur l’Ile d’Houat à son arrivée.

Prenant acte de sa renommée et de ses actions, le Comte de Vannes lui concède un terrain à Rhuys. Il y fonde une abbaye celtique en cette presqu’île, au sud de Vannes, dite aujourd’hui « Presqu’Ile de Rhuys ».

Il doit donner une vie à l’intérieur des forêts impénétrables qui sont entamées, les salines creusées, les premiers moulins à marée commencent à moudre le grain des moissons. Petit à petit se fondent Sarzeau,  Arzon,  Suscinio, et l'Abbaye de Saint-Gildas de Rhuys porte son rayonnement bien au-delà des frontières locales.

Il fait jaillir une source miraculeuse qui lui permet de marquer son domaine religieux, convoité par des seigneurs voisins. Il serait l’auteur de plusieurs ouvrages dont la plus ancienne histoire de la Grande-Bretagne.

A la fin de sa vie, Saint-Gildas se retire sur l'île d'Houat en compagnie de trois autres disciples. Il y meurt le 29 janvier 570. Saint Gildas est considéré comme saint guérisseur de la rage, des maux de tête et des maux de dents. En des temps anciens, les fidèles l'invoquaient en lui offrant un coq.

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 17:26

Cliquez sur le lien en dessous, et vous pourrez entendre :

 

http://youtu.be/M5Ik1SNawv0  (oeuvre de Buxtehude)

 

 

Indiquons aussi que si cet orgue est de facture WALTRIN (1761), il fut restauré en 1860 par HEYER de Quimper.

C'est ensuite entre 1945 et 1956 qu'il reçoit des interventions par BEUCHET.

Il est restauré en 1979 par BEUCHET et DEBIERRE.

(regardez bien l'image proposé sur you tube, on voit bien une plaque "Beuchet Debierre")

 

  

http://youtu.be/Cnk6vOUCTW0  (toccata BWV 540 en fa majeur JS BACH)

 

 

Il s'agit d'un concert de 2007, nous ferons mention dès que possible du nom de l'interprète qui n'est pas mentionné sur Internet/ You tube.

 

http://youtu.be/mN70ov3GWx4 (basse et dessus de trompette, LN Clérambault - 1er Livre)

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 16:46

«L'orgue de Saint-Gildas a une très belle sonorité, que l'église met parfaitement en valeur grâce à une très belle résonance».

On l'aura compris, Paul Kuentz, chef d'orchestre international et que l'on ne présente plus, est séduit par l'acoustique de l'église et ne s'en lasse pas. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard s'il fait partie de l'Association des amis de l'orgue. Une adhésion qu'il revendique avec plaisir. En deux concerts il a séduit le public, remplissant l'église à chaque fois.

Un Gloria magistral

Vendredi soir, tout d'abord. Ils étaient environ 200 mélomanes à être venus écouter les chœurs et l'orchestre Paul Kuentz. Pendant deux heures les spectateurs sont restés sous le charme d'une magistrale interprétation de Vivaldi, un des compositeurs les plus joué au monde. Ils garderont notamment en mémoire, le chef d'œuvre «Gloria», joué en deuxième partie. Interprétée avec brio par les solistes Kristina Vahrenkamp, Mariseult Wieczorek et Sacha Halta, cette pièce musicale a été très applaudie. Les spectateurs ont été emportés tout au long de l'œuvre dirigée sous la baguette de Paul Kuentz.

Trois concertos de Haendel

Hier matin ensuite... Même décor, même chef d'orchestre, mais une formation de musique de chambre plus réduite et un programme différent pour un concert peut être un peu moins solennel. Concert inaugural de la série de «l'orgue s'invite au marché», la prestation d'hier matin a elle aussi remplie l'église. Les curieux, panier de course au pied et tenue décontractée, ont envahi les bancs de l'église en fin de matinée. Après une brève présentation de cet événement et une évocation du programme, Paul Kuentz a présenté l'organiste qui l'accompagnait.

Connu des Alréens pour être le titulaire de l'orgue de la basilique de Sainte-Anne, Michel Jézo l'est aussi pour sa place de titulaire à la cathédrale de Vannes et surtout pour la qualité de ses interprétations. Les mélomanes présents à Saint-Gildas hier matin ont d'ailleurs pu apprécier le talent et toute la valeur de cet organiste qui a magnifiquement joué les trois concertos d'Haendel au programme de ce concert. Accompagné par Paul Kuentz et son orchestre, il a enchanté le public pendant une petite heure.

Copyright Le Télégramme



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  • Les Amis de l'Orgue d'Auray se sont constitués en association en novembre 2010, sous la présidence de Gaston Riguidel, diacre et organiste. L'organiste titulaire est François Jéhanno.
  • Les Amis de l'Orgue d'Auray se sont constitués en association en novembre 2010, sous la présidence de Gaston Riguidel, diacre et organiste. L'organiste titulaire est François Jéhanno.

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